Gélinotte des bois
Fiche ONCFS sur la gélinotte des bois.
Description de l'espèce
La gélinotte des bois est le plus petit des tétraonidés européens. Le dimorphisme sexuel est peu marqué. Le mâle possède une huppe érectile, une caroncule rouge vif au-dessus de l'œil et une bavette noire cernée d'une bordure blanchâtre alors que celle de la poule est de couleur crème. Confusion possible avec la bécasse dans les milieux où sont présentes les deux espèces. Le régime alimentaire de la gélinotte varie en fonction des disponibilités de l'habitat et du cycle annuel. A la différence des autres espèces de tétraonidés, elle ne se nourrit jamais de parties prélevés sur des conifères. Ses ressources sont constituées d'une grande variété de plantes trouvées en toutes saisons dans l'habitat forestier. Elle consomme les bourgeons, les pousses, les feuilles ou encore les inflorescences des espèces feuillues telles que : le noisetier (Corylus avellana), les bouleaux (Betula verrucosa et B. pubescens), les aulnes (Alnus glutinosa et A. incana), les saules (Salix spp.), les érables (Acer spp.), le charme (Carpinus betulus), les chênes (Quercus spp.), les aubépines (Crataegus spp.), le sorbier des oiseleurs (Sorbus aucuparia) et l'alisier blanc (Sorbus aria). Elle se nourrit aussi des fruits de myrtille (Vaccinium myrtillus), fraise des bois (Fragaria vesca), framboisier (Rubus idaeus), sureau (Sambucus racemosa), merisier (Prunus avium), cerisiers (Prunus spp.), les rosiers (Rosa spp.) Elle consomme des fruits secs tels que les faines, les glands, les samares. Le poussin, durant ses quinze premiers jours de vie, se nourrit presque exclusivement d'invertébrés tels que diptères, coléoptères, fourmis et chenilles de lépidoptères. Progressivement, la part des végétaux (graines de graminées, carex) augmente jusqu'à atteindre près de 100 % à l'âge de trois mois. La gélinotte est un oiseau discret, difficile à observer, vivant à couvert dans l'étage inférieur des bois et des taillis, fréquentant également les lisières, les sentiers et les abords des chemins forestiers. L'espèce est sédentaire et très territoriale. Elle est capable de satisfaire tous ses besoins vitaux sur un domaine annuel de 10 à 40 ha. Nous avons constaté parfois le chevauchement de plusieurs territoires. Le radiopistage a également montré qu'à la différence des résultats obtenus en Scandinavie, les milieux ouverts au-delà de 240 m de large ne constituent pas des barrières infranchissables. Des données intéressantes ont été obtenues sur les distances de dispersion natale des jeunes. Par exemple, un jeune mâle équipé d'un émetteur en automne s'est installé au printemps suivant sur un territoire situé à 30 km de son lieu de capture ; c'est la plus longue distance de dispersion jamais enregistrée pour l'espèce. Espèce monogame, la gélinotte a tendance à vivre en couple pratiquement toute l'année. La période de reproduction commence au début du mois de mars par les pariades nuptiales qui durent jusqu'à la mi-mai. C'est à cette époque que l'on a le plus de chance d'entendre son chant (strophes sifflées caractéristiques de l'espèce). La ponte comporte 6 à 12 œufs, en moyenne 8. Elle s'échelonne tout au long du mois de mai jusqu'à début juin. Une ponte de remplacement moins importante (3 œufs) est possible. La couvaison dure de 22 à 25 jours. Le succès de la reproduction constaté en août dans un site d'étude des Alpes du sud est en moyenne de 1,5 jeunes par poule avec des extrêmes de 0,25 jeunes/poule à 3 jeunes/poule. Le taux de survie annuel est de 72 % pour les mâles adultes. Le taux de survie calculé sur 16 poules (jeunes et adultes confondus) est de 63 %. La gélinotte des bois est une espèce exclusivement forestière. Deux composantes de la végétation lui sont indispensables : Ces caractéristiques sont celles des premiers stades de la colonisation forestière. Elles se rencontrent dans les forêts jeunes ou dans les forêts plus âgées mais suffisamment hétérogènes pour abriter ces stades jeunes, en mosaïques avec les vieux peuplements. Ces deux conditions réunies, la gélinotte occupe une grande diversité d'habitats forestiers entre 200 m et 1 800 m d'altitude. En France, compte tenu de sa répartition essentiellement montagnarde, la forêt résineuse dominée par l'épicéa commun (Picea excelsa) ou le sapin pectiné (Abies alba) éventuellement mélangée de hêtre (Fagus silvatica), d'érable sycomore (Acer pseudoplatanus) , de pin sylvestre (Pinus silvestris) et de mélèze (Larix decidua) abrite la plupart des populations. Cependant, la gelinotte ne colonise que certains secteurs forestiers où les exigences de sécurité et d'alimentation sont satisfaites : Ces derniers milieux constituent souvent des habitats optimaux alors que les stades jeunes issus d'une gestion assez intensive sont en général peu favorables, du fait des interventions sylvicoles qui limitent l'envahissement par les arbustes. À basse altitude, la gelinotte est présente aussi dans des forêts feuillues. Dans ce cas, elle se rencontre souvent dans des habitats plus spécialisés qui sont dépendants du type de sylviculture ou des conditions de station (faible productivité liée à la nature du substrat). Préférentiellement, la gelinotte est observée dans : Espèce paléarctique, la gélinotte des bois a une aire qui s'étend depuis l'Europe de l'ouest jusqu'en Sibérie orientale. En France, elle occupe les reliefs de l'Est de la France, Ardennes, Vosges, Jura et Alpes. En France, les données les plus récentes attestent de la présence régulière de l'espèce sur 1121 communes de la moitié Est de la France (476 communes des Ardennes, des Vosges et du Jura et 645 communes des Alpes) réparties sur 17 départements. Elle n'apparaît pas de façon régulière ni dans les Pyrénées ni dans le Massif Central. Sa répartition communale a fortement diminué depuis la précédente enquête (période de référence 1988-92) puisqu'elle a disparu de 367 communes des régions Alsace, Franche-Comté, Lorraine et Rhône Alpes. En revanche, on constate une progression de l'espèce sur la partie Sud de son aire de répartition (Région Provence Alpes Côte d'Azur). Critères de reconnaissance mâle/femelle
Confusions possibles
Caractères biologiques
Régime alimentaire
Utilisation de l'espace (Activité)
Reproduction et survie
Caractères écologiques
Biotope de montagne
Biotope de plaine
Répartition géographique
Distribution de l'espèce en France
En date du : 1 janvier 2004 Directive Oiseaux : annexe I (JO du 8 mai 1991) et annexe II, partie 2 et (JO du 30 juin 1994). Convention de Berne : annexe III (JO du 18 juillet 1999). Chasse autorisée : en Autriche, Bosnie-Herzégovine, Estonie, Finlande, France, Japon, Mongolie, Norvège, Roumanie, Russie, Slovaquie, Suède. Depuis 1967, interdiction de la chasse à l'appeau, dont l'efficacité était une menace pour l'espèce. Classement en réserve de près de 17 % de l'aire de présence de l'espèce. Selon les départements, les mesures suivantes peuvent être prises sur l'initiative des préfets : La chasse est autorisée sur 6 des 21 départements de présence de l'espèce. Elle peut être autorisée du 3ème dimanche de septembre au 11 novembre (art. R224.5 du Code rural) mais la réglementation diffère selon les départements. La commercialisation est interdite (arrêté ministériel du 20/12/83). La chasse ferme en temps de neige (sauf si espèce soumise au plan de chasse + arrêté modificatif départemental). Les effectifs de gélinotte en France sont estimés actuellement à environ 10.000 adultes. Sur 3 sites recensés en France depuis 1987, le nombre de coqs contactés au printemps est stable sur un site des Alpes et en diminution sur deux sites, un dans les Alpes et un dans le Jura. Entre 1964 et 1990, la gélinotte des bois a disparu de 40 % de son aire de répartition en France. La régression a été la plus forte dans les plaines du Nord-Est, où l'espèce a complètement disparu des départements de la Haute-Marne et de la Saône-et-Loire. L'aire de répartition géographique a également diminué de manière significative dans les collines des Vosges du Nord, le premier plateau du Jura et du Doubs. L'aire de répartition est demeurée plus ou moins stable dans les Alpes avec même une légère progression dans les Alpes du sud. Depuis 1990, la gélinotte n'apparaît pratiquement plus que dans des habitats de montagne avec 85 % de l'aire de répartition limitée aux Alpes, Jura et Vosges. Entre 1990 et 2000, l'aire de répartition a diminué d'environ 10 % avec toujours les populations du Nord-Est de la France et du Jura qui sont les plus affectées. D'autre part, il semble qu'il y ait poursuite de la colonisation au niveau des Alpes du sud. Quelques oiseaux ou indices de présence de l'espèce sont aussi signalés dans les Pyrénées et dans le Massif Central. IUCN : « lower risk » « least concern ». En d'autres termes, pas de danger immédiat de disparition. Les conditions météorologiques : les seules données françaises traitant de l'influence des facteurs météorologiques sur les gélinottes concernent la population du massif du Risoux (Haut-Jura). Sur ce massif, la réussite de la reproduction semble dépendre indirectement de la chronologie des conditions hivernales (un enneigement régulier et important permettant aux oiseaux de faire des igloos pour se protéger contre les rigueurs climatiques et les prédateurs) et printanières, mai-juin étant la période principale des éclosions et de l'élevage des poussins. Toutefois ces facteurs météorologiques semblent ne jouer qu'un rôle secondaire dans la fluctuation annuelle des effectifs par rapport au rôle prépondérant des mécanismes régulateurs dépendants de la densité (émigration, immigration, taux de survie). L'exploitation forestière : la sylviculture, en influençant à la fois la structure des peuplements forestiers et leur composition botanique, constitue le facteur principal limitant le devenir des populations de gélinotte en France et dans le reste de l'Europe. Les pratiques défavorables sont principalement : Le dérangement : une étude de la répartition des gélinottes par rapport aux routes et pistes forestières dans le Haut-Jura français met en évidence l'indifférence des oiseaux à l'égard des nuisances provoquées par ces infrastructures, tant en hiver qu'en été, contrairement au grand tétras (Tetrao urogallus). Un éloignement des routes est noté seulement durant la période de chasse. D'après ces résultats, la gélinotte semblerait peu sensible au dérangement. En Allemagne, plusieurs auteurs font aussi état du comportement peu farouche de la gélinotte, ce qui amènent à conclure que le dérangement ne constitue pas un facteur limitant pour l'espèce. Le pâturage : les gélinottes peuvent vivre dans des forêts modérément parcourues par le bétail. Le prélèvement national déclaré connu, réalisé au cours la saison de chasse de l'automne 2000 est de l'ordre d'une cinquantaine d'oiseaux, répartis sur 4 départements (Haute-Savoie, Savoie, Isère et Hautes-Alpes). Ce prélèvement semble faible et ne peut pas mettre en péril la viabilité des populations. Dans le Jura et l'Ain, le plan de chasse fixé à zéro, devrait être maintenu jusqu'à ce que les populations augmentent nettement à la faveur d'une amélioration des habitats et d'une série d'années de bonne reproduction. Mais même dans ces départements, les populations à basse densité se trouvant en dessous de l'altitude de 900 m devraient être protégées. Dans les Hautes-Alpes, un plan de chasse a été mis en place depuis l'automne 2001. Ce type de mesure devrait être adopté dans tous les départements où l'espèce est chassée. Excepté les 6 départements ouverts pour la chasse (Haute-Savoie, Savoie, Isère, Hautes-Alpes, Jura et Ain), l'interdiction courante de la chasse devrait être maintenue dans tous les autres départements en raison de faibles densités et de populations isolées. Au cours des printemps 2001 et 2002, 47 prélèvements de crottes fraîches de gélinotte provenant du site d'étude d'Auzet (04), ont fait l'objet d'une analyse coproscopique. Compte tenu de la très faible prévalence parasitaire relevée en 2 ans, il apparaît peu vraisemblable que les parasitoses à cycle direct (coccidiose, nématodoses) puissent jouer un rôle dans la dynamique de cette population de gélinotte. Un cas de mortalité par colibacillose d'un mâle équipé d'un émetteur est connu. Des cas de gélinottes des bois trouvées mortes, fortement amaigries et parasitées sont parfois rapportés, mais on ignore encore tout de l'importance de cette cause de mortalité. Sur 22 cas de mortalité observés sur des oiseaux équipés d'émetteurs, 56 % des cas de prédation chez les mâles sont dus à l'autour (Accipiter gentilis), 50 % chez les femelles. Le renard (Vulpes vulpes) et la martre (Martes martes) sont responsables de 37 % des cas de mortalités chez les mâles et 50 % chez les femelles. La prédation sur les femelles est principalement enregistrée entre le mois de mai et le mois de juillet donc pendant la période de reproduction. La prédation sur les mâles intervient essentiellement entre octobre et avril, durant la période hivernale. Malgré cette prédation, les taux de survie de l'espèce calculés sur le site d'étude d'Auzet (voir paragraphe reproduction et survie) apparaissent assez élevés. Les seules données françaises traitant de l'influence des facteurs météorologiques sur les gélinottes concernent la population du massif du Risoux (Haut-Jura). Sur ce massif, la réussite de la reproduction semble dépendre indirectement de la chronologie des conditions hivernales (un enneigement régulier et important permettant aux oiseaux de faire des igloos pour se protéger contre les rigueurs climatiques et les prédateurs) et printanières, mai-juin étant la période principale des éclosions et de l'élevage des poussins. Toutefois ces facteurs météorologiques semblent ne jouer qu'un rôle secondaire dans la fluctuation annuelle des effectifs par rapport au rôle prépondérant des mécanismes régulateurs dépendants de la densité (émigration, immigration, taux de survie). La sylviculture, en influençant à la fois la structure des peuplements forestiers et leur composition botanique, constitue le facteur principal limitant le devenir des populations de gélinotte en France et dans le reste de l'Europe. Les pratiques défavorables sont principalement : Statut juridique
Mesures réglementaires en France
État des populations et menaces potentielles
Statut de conservation
Menaces
La chasse
La pathologie
La prédation
Les conditions météorologiques
L'exploitation forestière
Exemple d'habitat défavorable, futaie régulière de hêtre, disparition du sous-étage. (Ph. : R. Huboux) | Exemple d'habitat défavorable, plantation serrée de pin. |
Une étude de la répartition des gélinottes par rapport aux routes et pistes forestières dans le Haut-Jura français met en évidence l'indifférence des oiseaux à l'égard des nuisances provoquées par ces infrastructures, tant en hiver qu'en été, contrairement au grand tétras (Tetrao urogallus). Un éloignement des routes est noté seulement durant la période de chasse. D'après ces résultats, la gélinotte semblerait peu sensible au dérangement. En Allemagne, plusieurs auteurs font aussi état du comportement peu farouche de la gélinotte, ce qui amènent à conclure que le dérangement ne constitue pas un facteur limitant pour l'espèce. Les gélinottes peuvent vivre dans des forêts modérément parcourues par le bétail. L'essentiel des mesures à préconiser visent à une adaptation des pratiques sylvicole avec pour objectifs à la fois de conserver les ressources alimentaires (à savoir des essences non commerciales) et un degré de fermeture suffisant du sous-étage arbustif. L'application de ces mesures doit être envisagée sur une surface couvrant au minium quelques dizaines d'hectares, correspondant au domaine vital annuel d'un couple. Les principales mesures générales applicables dans les biotopes fréquentés par l'espèce sont les suivantes : Le dérangement
Le pâturage
Propositions de gestion
Propositions relatives à la gestion de l'habitat
Habitat favorable, mélange de pins sylvestre et de différents arbustes. (Ph. : P. Leonard) |
Maintenir le pâturage extensif en forêt s'il est pratiqué à partir de la fin juillet, de façon à préserver les ouvertures herbacées. Lorsque des travaux de girobroyage sont programmés dans un but d'ouverture du milieu (remise en état d'anciens prés de fauches, réouverture d'anciennes clairières) avec pour objectif une augmentation de la surface enherbée à des fins pastorales, il est nécessaire de veiller à la conservation des feuillus consommés par la gélinotte, des branches basses au pied des vieux pins ou des vieux sapins en incluant une tâche de végétation (framboisier, etc.) et de veiller à aboutir à la réalisation d'une sorte de maillage favorable à l'espèce. Ces travaux sont à réaliser à l'automne. Il est préconisé de mettre en oeuvre des plans de chasse annuels. Réalisés en concertation avec les professionnels de la forêt avec pour objectif de ne pas pénaliser le revenu forestier, les travaux décrits ne sont pas plus onéreux que ceux menés habituellement. Ils demandent cependant plus de technicités et nécessitent donc une formation complémentaire des agents et des ouvriers forestiers. Ils n'entraînent pas de perte d'avenir et sont favorables à la forêt comme aux tétraonidés (grand tétras et gélinotte). Les Préalpes de Digne (site d'étude d'Auzet) : A l'automne 1996, quatre parcelles d'une superficie chacune d'environ 10 ares, ont fait l'objet d'une exploitation affouagère du hêtre, toutes les autres espèces présentes, notamment le sorbier, le noisetier, le sapin pectiné, les autres feuillus comme bouleau, érable, aulne ou saule étant conservées. Ces ouvertures ont pour objectifs à la fois de créer des clairières pouvant devenir favorables au développement ou à l'installation d'essences recherchées par la gélinotte, mais aussi de suivre sur ce secteur des Alpes du sud, l'évolution et la colonisation de ces trouées par le reboisement naturel. Dans le cadre de la réhabilitation d'anciens prés de fauche, des travaux ont été réalisés en septembre-octobre 2000 par la D.D.A.F et par l'O.N.F, sur une surface d'environ 40 ha. Ces travaux ont consisté principalement à la coupe de pins (âgés d'une quarantaine d'années). Une coupe rase a été réalisée ponctuellement sur quelques zones. Il a été préconisé de conserver un pré-bois clair de pins et de maintenir les gros fruitiers (pommier, aubépine, alisier, sorbier) ainsi qu'une bande de bois (20 m de large) afin d'assurer la connexion entre deux massifs. Des travaux de girobroyage visant à rouvrir d'anciennes clairières ont aussi été réalisés. L'accent a été mis sur l'élimination de l'épicéa, la conservation des espèces feuillues (aubépine, sorbier, saule), la conservation au pied des vieux pins ou des vieux sapins des branches basses et d'une tâche de végétation (framboisiers, etc.…) et la réalisation d'une sorte de maillage, favorable à la gélinotte. Dans l'état actuel de la plupart des forêts de montagne françaises, la mise en place et l'adoption de mesures et de recommandations concernant la gestion, la conservation ou l'amélioration des milieux à gélinotte passent principalement par la formation des agents à des techniques de gestion adaptées, plutôt que par une remise en cause radicale de la gestion couramment pratiquée. L'application par la suite des mesures de gestion se traduit en général soit par un coût égal à celui des travaux initialement prévus dans le plan d'aménagement (estimés en moyenne à environ 460 Euros à l'hectare ) ou par une baisse du coût moyen des travaux, car ces mesures induisent en général une diminution de l'intensité des interventions en forêt. Toutefois, dans le cas de grandes étendues forestières, totalement artificialisées depuis des décennies par le recours massif à la plantation, il est évident qu'une éventuelle politique de restauration de ces habitats pour la gélinotte, implique une remise en cause complète de la gestion conduite jusqu'alors qui est susceptible d'entraîner des surcoûts importants. Des financements spécifiques (crédits européens ou autres) peuvent ponctuellement réduire le coût des mesures mises en place, notamment pour financer la formation continue des personnels forestiers. Les axes majeurs de travaux pour les années à venir concernant la gélinotte, seront : BAUDIN B. & MAGNANI Y. 2000. BERNARD-LAURENT A . & MAGNANI Y. 1994. LECLERCQ B. 1985. LECLERCQ B. 1988. LEONARD P. 1993. LEONARD P. 2000. LEONARD P. & MONTADERT M. 2002. MAGNANI Y., CRUVEILLE M.H., CHAYRON L. & COLLARD P. 1990. MONTADERT M. 1995. MONTADERT M., DESBROSSES R., HUBOUX R., LEONARD P. & BERNARD-LAURENT A. 1994. MONTADERT M. & LEONARD P. 2003. MONTADERT M., LEONARD P. & CORTI R. 1997. Parc Naturel du Haut Jura. 1997. STORCH I. 2000. Lorsque que de telles plantations existent, il faut tendre à les amener à la futaie irrégulière, en réalisant des coupes claires de moins d'un hectare permettant une régénération naturelle notamment de feuillus. Ne pas reboiser systématiquement les vides.
Propositions relatives au pâturage
Propositions relatives à la chasse
Exemples de sites avec gestion
Evaluation des impacts économiques des mesures de gestion prises en faveur de l'espèce
Axes de recherche à développer
Bibliographie
Enquête nationale sur les tableaux de chasse à tir saison 1998-1999 : le petit gibier de montagne. Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.
Faune sauvagecahiers techniques, 251 : 194-204.
Statut, évolution et facteurs limitant les populations de gelinotte des bois (Bonasa bonasia) en France : synthèse bibliographique.
Gibier Faune Sauvage Game Wildl., Vol. 11 (Hors Ser.Tome I) : 5-40.
Influence des routes et voies de pénétrations humaines sur les comportements de grands tétras et de gelinottes dans le Haut-Jura français.
In : Routes et Faune Sauvage. Actes du colloque Strasbourg, Conseil de l'Europe 5-7 juin 1985, Paris : SETRA 1987 : 197-203.
Premières données sur la comparaison de la dynamique des populations de grand-tétras (Tetrao urogallus) et de gélinotte des bois (Bonasa bonasia) d'un même massif forestier du Haut-Jura.
Gibier faune sauvage. 5 : 273-288.
Quelques recommandations pratiques en faveur de la gelinotte dans le département des Ardennes.
Bull. Mensuel Office National de la Chasse, 183 : 8-14.
Le tétras lyre dans les Ardennes françaises, une espèce au bord de l'extinction ?
European Conference on Black Grouse, LIEGE, Belgique. Poster traitant la restauration du milieu du tétras lyre et de la gelinotte des bois.
Natal dispersal of hazel grouse in France.
9th International Grouse Symposium ; Pékin, Chine. Poster traitant du déplacements des gélinottes juvéniles.
Entre Léman et Méditerranée : tétras, bartavelle, lièvre variable, et marmotte. Statut territorial and évolution.
Bull. Mens. Office National de la Chasse, 150 : 7-16.
Occupation de l'espace par des mâles de gelinotte des bois (Bonasa bonasia) dans le Doubs (France).
Gibier Faune Sauvage-Game Wildl., 12 : 197-211.
Plan de restauration pour la gelinotte des bois (Bonasa bonasia) en France.
Gibier Faune Sauvage Game Wildl., Vol. 11 (Hors Ser.Tome I): 41-62.
Survival in an expanding hazel grouse population in the southeastern French Alps.
Wildlife Biology. (en cours de publication)
La gélinotte des bois.
Brochure technique de l'Office National de la Chasse. Paris. 28 p.
Protection des Tétraonidés dans les forêts du Jura. Rapport technique final.
Programme LIFE.
Grouse : Status survey and conservation action plan 2000-2004.
IUCN, Gland, Switzerland and Cambridge, UK and The World Pheasant Association, Reading, UK. 112 p.
Auteurs : P. Léonard, L. Ellison.
La version originale de cette fiche de l'ONCSF est publiée sur internet ici... Publication 2004.
En date du : 1 janvier 2004 Directive Oiseaux : annexe I (JO du 8 mai 1991) et annexe II, partie 2 et (JO du 30 juin 1994). Convention de Berne : annexe III (JO du 18 juillet 1999). Chasse autorisée : en Autriche, Bosnie-Herzégovine, Estonie, Finlande, France, Japon, Mongolie, Norvège, Roumanie, Russie, Slovaquie, Suède. Depuis 1967, interdiction de la chasse à l'appeau, dont l'efficacité était une menace pour l'espèce. Classement en réserve de près de 17 % de l'aire de présence de l'espèce. Selon les départements, les mesures suivantes peuvent être prises sur l'initiative des préfets : La chasse est autorisée sur 6 des 21 départements de présence de l'espèce. Elle peut être autorisée du 3ème dimanche de septembre au 11 novembre (art. R224.5 du Code rural) mais la réglementation diffère selon les départements. La commercialisation est interdite (arrêté ministériel du 20/12/83). La chasse ferme en temps de neige (sauf si espèce soumise au plan de chasse + arrêté modificatif départemental). Les effectifs de gélinotte en France sont estimés actuellement à environ 10.000 adultes. Sur 3 sites recensés en France depuis 1987, le nombre de coqs contactés au printemps est stable sur un site des Alpes et en diminution sur deux sites, un dans les Alpes et un dans le Jura. Entre 1964 et 1990, la gélinotte des bois a disparu de 40 % de son aire de répartition en France. La régression a été la plus forte dans les plaines du Nord-Est, où l'espèce a complètement disparu des départements de la Haute-Marne et de la Saône-et-Loire. L'aire de répartition géographique a également diminué de manière significative dans les collines des Vosges du Nord, le premier plateau du Jura et du Doubs. L'aire de répartition est demeurée plus ou moins stable dans les Alpes avec même une légère progression dans les Alpes du sud. Depuis 1990, la gélinotte n'apparaît pratiquement plus que dans des habitats de montagne avec 85 % de l'aire de répartition limitée aux Alpes, Jura et Vosges. Entre 1990 et 2000, l'aire de répartition a diminué d'environ 10 % avec toujours les populations du Nord-Est de la France et du Jura qui sont les plus affectées. D'autre part, il semble qu'il y ait poursuite de la colonisation au niveau des Alpes du sud. Quelques oiseaux ou indices de présence de l'espèce sont aussi signalés dans les Pyrénées et dans le Massif Central. IUCN : « lower risk » « least concern ». En d'autres termes, pas de danger immédiat de disparition. Les conditions météorologiques : les seules données françaises traitant de l'influence des facteurs météorologiques sur les gélinottes concernent la population du massif du Risoux (Haut-Jura). Sur ce massif, la réussite de la reproduction semble dépendre indirectement de la chronologie des conditions hivernales (un enneigement régulier et important permettant aux oiseaux de faire des igloos pour se protéger contre les rigueurs climatiques et les prédateurs) et printanières, mai-juin étant la période principale des éclosions et de l'élevage des poussins. Toutefois ces facteurs météorologiques semblent ne jouer qu'un rôle secondaire dans la fluctuation annuelle des effectifs par rapport au rôle prépondérant des mécanismes régulateurs dépendants de la densité (émigration, immigration, taux de survie). L'exploitation forestière : la sylviculture, en influençant à la fois la structure des peuplements forestiers et leur composition botanique, constitue le facteur principal limitant le devenir des populations de gélinotte en France et dans le reste de l'Europe. Les pratiques défavorables sont principalement : Le dérangement : une étude de la répartition des gélinottes par rapport aux routes et pistes forestières dans le Haut-Jura français met en évidence l'indifférence des oiseaux à l'égard des nuisances provoquées par ces infrastructures, tant en hiver qu'en été, contrairement au grand tétras (Tetrao urogallus). Un éloignement des routes est noté seulement durant la période de chasse. D'après ces résultats, la gélinotte semblerait peu sensible au dérangement. En Allemagne, plusieurs auteurs font aussi état du comportement peu farouche de la gélinotte, ce qui amènent à conclure que le dérangement ne constitue pas un facteur limitant pour l'espèce. Le pâturage : les gélinottes peuvent vivre dans des forêts modérément parcourues par le bétail. Le prélèvement national déclaré connu, réalisé au cours la saison de chasse de l'automne 2000 est de l'ordre d'une cinquantaine d'oiseaux, répartis sur 4 départements (Haute-Savoie, Savoie, Isère et Hautes-Alpes). Ce prélèvement semble faible et ne peut pas mettre en péril la viabilité des populations. Dans le Jura et l'Ain, le plan de chasse fixé à zéro, devrait être maintenu jusqu'à ce que les populations augmentent nettement à la faveur d'une amélioration des habitats et d'une série d'années de bonne reproduction. Mais même dans ces départements, les populations à basse densité se trouvant en dessous de l'altitude de 900 m devraient être protégées. Dans les Hautes-Alpes, un plan de chasse a été mis en place depuis l'automne 2001. Ce type de mesure devrait être adopté dans tous les départements où l'espèce est chassée. Excepté les 6 départements ouverts pour la chasse (Haute-Savoie, Savoie, Isère, Hautes-Alpes, Jura et Ain), l'interdiction courante de la chasse devrait être maintenue dans tous les autres départements en raison de faibles densités et de populations isolées. Au cours des printemps 2001 et 2002, 47 prélèvements de crottes fraîches de gélinotte provenant du site d'étude d'Auzet (04), ont fait l'objet d'une analyse coproscopique. Compte tenu de la très faible prévalence parasitaire relevée en 2 ans, il apparaît peu vraisemblable que les parasitoses à cycle direct (coccidiose, nématodoses) puissent jouer un rôle dans la dynamique de cette population de gélinotte. Un cas de mortalité par colibacillose d'un mâle équipé d'un émetteur est connu. Des cas de gélinottes des bois trouvées mortes, fortement amaigries et parasitées sont parfois rapportés, mais on ignore encore tout de l'importance de cette cause de mortalité. Sur 22 cas de mortalité observés sur des oiseaux équipés d'émetteurs, 56 % des cas de prédation chez les mâles sont dus à l'autour (Accipiter gentilis), 50 % chez les femelles. Le renard (Vulpes vulpes) et la martre (Martes martes) sont responsables de 37 % des cas de mortalités chez les mâles et 50 % chez les femelles. La prédation sur les femelles est principalement enregistrée entre le mois de mai et le mois de juillet donc pendant la période de reproduction. La prédation sur les mâles intervient essentiellement entre octobre et avril, durant la période hivernale. Malgré cette prédation, les taux de survie de l'espèce calculés sur le site d'étude d'Auzet (voir paragraphe reproduction et survie) apparaissent assez élevés. Les seules données françaises traitant de l'influence des facteurs météorologiques sur les gélinottes concernent la population du massif du Risoux (Haut-Jura). Sur ce massif, la réussite de la reproduction semble dépendre indirectement de la chronologie des conditions hivernales (un enneigement régulier et important permettant aux oiseaux de faire des igloos pour se protéger contre les rigueurs climatiques et les prédateurs) et printanières, mai-juin étant la période principale des éclosions et de l'élevage des poussins. Toutefois ces facteurs météorologiques semblent ne jouer qu'un rôle secondaire dans la fluctuation annuelle des effectifs par rapport au rôle prépondérant des mécanismes régulateurs dépendants de la densité (émigration, immigration, taux de survie). La sylviculture, en influençant à la fois la structure des peuplements forestiers et leur composition botanique, constitue le facteur principal limitant le devenir des populations de gélinotte en France et dans le reste de l'Europe. Les pratiques défavorables sont principalement : Statut juridique
Mesures réglementaires en France
État des populations et menaces potentielles
Statut de conservation
Menaces
La chasse
La pathologie
La prédation
Les conditions météorologiques
L'exploitation forestière
Exemple d'habitat défavorable, futaie régulière de hêtre, disparition du sous-étage. (Ph. : R. Huboux) | Exemple d'habitat défavorable, plantation serrée de pin. |
Une étude de la répartition des gélinottes par rapport aux routes et pistes forestières dans le Haut-Jura français met en évidence l'indifférence des oiseaux à l'égard des nuisances provoquées par ces infrastructures, tant en hiver qu'en été, contrairement au grand tétras (Tetrao urogallus). Un éloignement des routes est noté seulement durant la période de chasse. D'après ces résultats, la gélinotte semblerait peu sensible au dérangement. En Allemagne, plusieurs auteurs font aussi état du comportement peu farouche de la gélinotte, ce qui amènent à conclure que le dérangement ne constitue pas un facteur limitant pour l'espèce. Les gélinottes peuvent vivre dans des forêts modérément parcourues par le bétail. L'essentiel des mesures à préconiser visent à une adaptation des pratiques sylvicole avec pour objectifs à la fois de conserver les ressources alimentaires (à savoir des essences non commerciales) et un degré de fermeture suffisant du sous-étage arbustif. L'application de ces mesures doit être envisagée sur une surface couvrant au minium quelques dizaines d'hectares, correspondant au domaine vital annuel d'un couple. Les principales mesures générales applicables dans les biotopes fréquentés par l'espèce sont les suivantes : Le dérangement
Le pâturage
Propositions de gestion
Propositions relatives à la gestion de l'habitat
Habitat favorable, mélange de pins sylvestre et de différents arbustes. (Ph. : P. Leonard) |
Maintenir le pâturage extensif en forêt s'il est pratiqué à partir de la fin juillet, de façon à préserver les ouvertures herbacées. Lorsque des travaux de girobroyage sont programmés dans un but d'ouverture du milieu (remise en état d'anciens prés de fauches, réouverture d'anciennes clairières) avec pour objectif une augmentation de la surface enherbée à des fins pastorales, il est nécessaire de veiller à la conservation des feuillus consommés par la gélinotte, des branches basses au pied des vieux pins ou des vieux sapins en incluant une tâche de végétation (framboisier, etc.) et de veiller à aboutir à la réalisation d'une sorte de maillage favorable à l'espèce. Ces travaux sont à réaliser à l'automne. Il est préconisé de mettre en oeuvre des plans de chasse annuels. Réalisés en concertation avec les professionnels de la forêt avec pour objectif de ne pas pénaliser le revenu forestier, les travaux décrits ne sont pas plus onéreux que ceux menés habituellement. Ils demandent cependant plus de technicités et nécessitent donc une formation complémentaire des agents et des ouvriers forestiers. Ils n'entraînent pas de perte d'avenir et sont favorables à la forêt comme aux tétraonidés (grand tétras et gélinotte). Les Préalpes de Digne (site d'étude d'Auzet) : A l'automne 1996, quatre parcelles d'une superficie chacune d'environ 10 ares, ont fait l'objet d'une exploitation affouagère du hêtre, toutes les autres espèces présentes, notamment le sorbier, le noisetier, le sapin pectiné, les autres feuillus comme bouleau, érable, aulne ou saule étant conservées. Ces ouvertures ont pour objectifs à la fois de créer des clairières pouvant devenir favorables au développement ou à l'installation d'essences recherchées par la gélinotte, mais aussi de suivre sur ce secteur des Alpes du sud, l'évolution et la colonisation de ces trouées par le reboisement naturel. Dans le cadre de la réhabilitation d'anciens prés de fauche, des travaux ont été réalisés en septembre-octobre 2000 par la D.D.A.F et par l'O.N.F, sur une surface d'environ 40 ha. Ces travaux ont consisté principalement à la coupe de pins (âgés d'une quarantaine d'années). Une coupe rase a été réalisée ponctuellement sur quelques zones. Il a été préconisé de conserver un pré-bois clair de pins et de maintenir les gros fruitiers (pommier, aubépine, alisier, sorbier) ainsi qu'une bande de bois (20 m de large) afin d'assurer la connexion entre deux massifs. Des travaux de girobroyage visant à rouvrir d'anciennes clairières ont aussi été réalisés. L'accent a été mis sur l'élimination de l'épicéa, la conservation des espèces feuillues (aubépine, sorbier, saule), la conservation au pied des vieux pins ou des vieux sapins des branches basses et d'une tâche de végétation (framboisiers, etc.…) et la réalisation d'une sorte de maillage, favorable à la gélinotte. Dans l'état actuel de la plupart des forêts de montagne françaises, la mise en place et l'adoption de mesures et de recommandations concernant la gestion, la conservation ou l'amélioration des milieux à gélinotte passent principalement par la formation des agents à des techniques de gestion adaptées, plutôt que par une remise en cause radicale de la gestion couramment pratiquée. L'application par la suite des mesures de gestion se traduit en général soit par un coût égal à celui des travaux initialement prévus dans le plan d'aménagement (estimés en moyenne à environ 460 Euros à l'hectare ) ou par une baisse du coût moyen des travaux, car ces mesures induisent en général une diminution de l'intensité des interventions en forêt. Toutefois, dans le cas de grandes étendues forestières, totalement artificialisées depuis des décennies par le recours massif à la plantation, il est évident qu'une éventuelle politique de restauration de ces habitats pour la gélinotte, implique une remise en cause complète de la gestion conduite jusqu'alors qui est susceptible d'entraîner des surcoûts importants. Des financements spécifiques (crédits européens ou autres) peuvent ponctuellement réduire le coût des mesures mises en place, notamment pour financer la formation continue des personnels forestiers. Les axes majeurs de travaux pour les années à venir concernant la gélinotte, seront : BAUDIN B. & MAGNANI Y. 2000. BERNARD-LAURENT A . & MAGNANI Y. 1994. LECLERCQ B. 1985. LECLERCQ B. 1988. LEONARD P. 1993. LEONARD P. 2000. LEONARD P. & MONTADERT M. 2002. MAGNANI Y., CRUVEILLE M.H., CHAYRON L. & COLLARD P. 1990. MONTADERT M. 1995. MONTADERT M., DESBROSSES R., HUBOUX R., LEONARD P. & BERNARD-LAURENT A. 1994. MONTADERT M. & LEONARD P. 2003. MONTADERT M., LEONARD P. & CORTI R. 1997. Parc Naturel du Haut Jura. 1997. STORCH I. 2000. Lorsque que de telles plantations existent, il faut tendre à les amener à la futaie irrégulière, en réalisant des coupes claires de moins d'un hectare permettant une régénération naturelle notamment de feuillus. Ne pas reboiser systématiquement les vides.
Propositions relatives au pâturage
Propositions relatives à la chasse
Exemples de sites avec gestion
Evaluation des impacts économiques des mesures de gestion prises en faveur de l'espèce
Axes de recherche à développer
Bibliographie
Enquête nationale sur les tableaux de chasse à tir saison 1998-1999 : le petit gibier de montagne. Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage.
Faune sauvagecahiers techniques, 251 : 194-204.
Statut, évolution et facteurs limitant les populations de gelinotte des bois (Bonasa bonasia) en France : synthèse bibliographique.
Gibier Faune Sauvage Game Wildl., Vol. 11 (Hors Ser.Tome I) : 5-40.
Influence des routes et voies de pénétrations humaines sur les comportements de grands tétras et de gelinottes dans le Haut-Jura français.
In : Routes et Faune Sauvage. Actes du colloque Strasbourg, Conseil de l'Europe 5-7 juin 1985, Paris : SETRA 1987 : 197-203.
Premières données sur la comparaison de la dynamique des populations de grand-tétras (Tetrao urogallus) et de gélinotte des bois (Bonasa bonasia) d'un même massif forestier du Haut-Jura.
Gibier faune sauvage. 5 : 273-288.
Quelques recommandations pratiques en faveur de la gelinotte dans le département des Ardennes.
Bull. Mensuel Office National de la Chasse, 183 : 8-14.
Le tétras lyre dans les Ardennes françaises, une espèce au bord de l'extinction ?
European Conference on Black Grouse, LIEGE, Belgique. Poster traitant la restauration du milieu du tétras lyre et de la gelinotte des bois.
Natal dispersal of hazel grouse in France.
9th International Grouse Symposium ; Pékin, Chine. Poster traitant du déplacements des gélinottes juvéniles.
Entre Léman et Méditerranée : tétras, bartavelle, lièvre variable, et marmotte. Statut territorial and évolution.
Bull. Mens. Office National de la Chasse, 150 : 7-16.
Occupation de l'espace par des mâles de gelinotte des bois (Bonasa bonasia) dans le Doubs (France).
Gibier Faune Sauvage-Game Wildl., 12 : 197-211.
Plan de restauration pour la gelinotte des bois (Bonasa bonasia) en France.
Gibier Faune Sauvage Game Wildl., Vol. 11 (Hors Ser.Tome I): 41-62.
Survival in an expanding hazel grouse population in the southeastern French Alps.
Wildlife Biology. (en cours de publication)
La gélinotte des bois.
Brochure technique de l'Office National de la Chasse. Paris. 28 p.
Protection des Tétraonidés dans les forêts du Jura. Rapport technique final.
Programme LIFE.
Grouse : Status survey and conservation action plan 2000-2004.
IUCN, Gland, Switzerland and Cambridge, UK and The World Pheasant Association, Reading, UK. 112 p.
Auteurs : P. Léonard, L. Ellison.
L'article et les illustrations sont de l'ONCFS. La version originale de cette fiche de l'ONCFS est publiée sur internet ici... Publication 2004.